Orbys – Adam Blondeau

clamy-grandidier
il y a 3 jours
2 min de lecture

« La cuisine végétale au cœur de l’assiette »

C’est en septembre 2024, à Châteauroux qu’Adam Blondeau a décidé d’ouvrir son premier restaurant baptisé Orbys, où le végétal est à l’honneur.

Le chef découvre la cuisine et la pâtisserie « Un peu par hasard, avec les voyages et l’apprentissage ». Une rencontre fortuite qui s’est rapidement transformée en vocation. Diplômé d’un CAP pâtissier en 2017, il affine d’abord son art sucré au sein de maisons prestigieuses : un établissement une étoile en Angleterre, puis deux étoiles en Belgique. Mais c’est à Hong Kong que le virage s’amorce. Là, Adam Blondeau plonge dans l’univers de la cuisine, en autodidacte.

De retour en France, il peaufine son style auprès de grands noms de la gastronomie française : Marc Veyrat, Christopher Coutanceau, Glenn Viel, Xavier Baudiment et Loïc Villemin. Autant de maisons qui ont nourri son approche singulière, tournée vers la nature, les saveurs brutes et les produits locaux.

Menus uniques

C’est cette vision qu’il déploiera chez Orbys. Le restaurant, d’une capacité de 20 à 25 couverts, propose une cuisine gastronomique résolument végétale — « tournée à 80 % vers le végétal », précise-t-il — et locale. La carte prend la forme de menus uniques évoluant au fil des approvisionnements, avec un déjeuner autour de 30 euros et des dîners oscillant entre 60 et 65 euros. L’ambiance se veut intimiste, dans un décor épuré et contemporain, avec une cuisine ouverte pour mieux partager le geste culinaire.

Monoproduit, fermentation et desserts à base de légumes

Au cœur de l’assiette : la simplicité du produit sublimé. « Je propose des assiettes monoproduit, du travail autour des fermentations et même des desserts à base de légumes », explique le chef. Parmi les créations phares, « le Jardin de radis » illustre parfaitement cette philosophie : crème de Saint-Maure de Touraine, huile d’ail des ours, radis confits et laqués, chapelure de pain de la veille et râpée de Saint-Maure affiné trois ans.

L’aventure ne fait que commencer. À terme, Adam Blondeau rêve de voir Orbys s’épanouir dans un tout autre écrin. « J’aimerais développer Orbys dans un corps de ferme, dans ma campagne », confie-t-il avec enthousiasme. Une manière de revenir à l’essence même de sa cuisine : proche de la terre, sincère et audacieuse.