La désinfection : « un sujet professionnel à destination de tous »
L’aventure Blue a commencé il y a bientôt trois ans, en 2020, en pleine crise sanitaire. Damien Oursel, associé, a échangé avec un inventeur imprégné de brillantes idées, dont la technologie Blue qui est actuellement commercialisée.
« J’ai été rapidement convaincu, et le Covid n’y était pas pour rien. J’étais confiné, avec mes trois enfants et mon épouse. Avec l’ignorance sur l’évolution du virus, le ménage était plus régulier que d’habitude, et les préoccupations liées à la désinfection étaient centrales. Comme nous avions du temps beaucoup de temps à écouler, nous avons essayé beaucoup de recettes plus écolo et orientées vers le zéro déchet. »
« Nous nous sommes rendu compte que lorsque l’on croisait la volonté d’avoir un produit qui soit respectueux de l’environnement et de la santé, et qui soit efficace, pratique et désinfectant, il n’y avait rien sur le marché qui cochait toutes les cases. Seule solution : l’inventer ».
Des tests concluants auprès de cibles exigeantes
Contrairement aux idées reçues, le vinaigre ne désinfecte pas. Pire : il produit des déchets puisqu’il est distribué dans des bouteilles, il doit être rincé, et il est corrosif pour la peau, ce qui implique une utilisation de gants et il sent très fort.
Or, de nombreux lieux d’accueil ont besoin d’appliquer des process de désinfection assidus, et pas seulement dans les lieux médicaux. On pense par exemple aux collectivités qui accueillent des enfants, ou des personnes fragiles.
C’est donc tout naturellement que pour les phases de test ont été déployées auprès de professionnels, notamment en crèche, à des restaurateurs, mais aussi à des particuliers.
Tous les retours sur l’efficacité du produit ont été positifs : l’idée était donc lancée officiellement.
Pas de superflux
« Nous sommes devenus « le soda stream® du produit d’entretien, dans la mesure où nous proposons une machine de base et des recharges ».
Les avantages : Blue est made in France, ne produit pas de déchets, ne transporte pas d’eau, et limite l’exposition des utilisateurs à des substances toxiques.
La composition ? Du sel et du vinaigre pour le produit « précurseur ». La machine va ensuite transformer le sel par électrolyse (réaction chimique). Résultat : on obtient de l’acide hypochloreux et de la soude, pour nettoyer.
Pour la petite histoire, l’acide hypo chlorure est une substance naturellement produite par le corps, mais qui est utilisée aussi en milieu médical, en chirurgie ophtalmique ou dentaire notamment. Et cette utilisation dans les environnements exigeants n’est pas un hasard : il est très efficace pour désinfecter, mais aussi d’un point de vue écologique et sanitaire car il est non corrosif. Il n’agresse ni les muqueuses, ni la peau, ni les yeux et ni les voies respiratoires.
Pas de rinçage nécessaire
Bonus : il constitue un grain de temps puisqu’il n’y a pas besoin de le rincer car il se dégrade tout seul, contrairement aux autres produits ménagers dont la durée de vie continue dans la nature.
« Notre clientèle est constituée de particuliers et de professionnels. Le volet désinfectant du ménage, c’est un sujet de professionnels, et il y a des particuliers pour qui cette question est importante, directement (chez eux) ou indirectement (crèches, cliniques vétérinaires, restaurants, sociétés spécialisées dans l’entretien) ».
Une marque responsable et investie localement
En plus de fabriquer ses produits en France, l’entreprise a à cœur de valoriser les territoires.
« Nous travaillons avec un atelier de réinsertion basé à Marseille pour les personnes en situation de handicap. Nous leur confions toutes les activités manuelles, comme l’assemblage des machines, l’étiquetage ».
Le Tour des Terroirs : Travailler avec l’excellence de la gastronomie
« Cette association va me permettre de rencontrer des chefs, dont je sais qu’ils ont le souci du bien faire. Ce sont aussi des professionnels qui ont de réelles contraintes opérationnelles vis-à-vis de la désinfection et de l’hygiène. D’ailleurs, nous nous sommes adaptés en développant une machine à capacité de 2 litres pour ces métiers exigeants, indique Damien Oursel. Nous partageons ces valeurs et travailler avec l’excellence de la gastronomie va enrichir les échanges et tendre vers une amélioration continue de nos produits. »
Contact :
Blue
Comments