Mélissa Djabourian - Au Porcelet Rose - Maison Delaye – CPCT

clamy-grandidier
8 sept.
2 min de lecture

« La passion charcutière au service du goût et de la tradition »

Dans les Hauts-de-Seine, à Sceaux, la devanture du Porcelet Rose - Maison Delaye attire depuis quatre générations les amoureux de charcuterie fine. Aux commandes aujourd’hui, Mélissa Djabourian, co-gérante de l’enseigne et présidente de la Chambre Professionnelle des Charcutiers Traiteurs du Grand Paris (CPCT), incarne une génération qui marie tradition et modernité avec exigence et passion.

« Chez nous, manger et cuisiner ont toujours été une façon de dire je t’aime », confie Mélissa Djabourian. Une enfance où la table était synonyme de partage et d’affection a forgé sa vocation. Très tôt, elle choisit d’en faire son métier.

Un parcours d’excellence

Formée à l’école Ferrandi, elle obtient en 2008 son CAP Charcuterie et devient lauréate du concours Meilleur Apprenti de France la même année. Elle continue sur un BP au Ceproc, à Paris en 2010. Elle affine ensuite son savoir-faire auprès du MOF Pascal Joly. En 2012, elle ouvre son premier établissement à Courbevoie, avant de rejoindre la Maison Delaye et le Porcelet Rose en 2016.

Une charcuterie raisonnée et sourcée

Dans son travail quotidien, Mélissa Djabourian revendique une approche « raisonnée ». Les produits qui garnissent les étals de la Rue Houdan proviennent de partenaires de confiance, soigneusement sélectionnés. Foie gras, pâtés en croûte primés, rillons, persillé de jambon de Bourgogne, osso bucco de lotte ou confit d’agneau : chaque pièce raconte une histoire de terroir et de savoir-faire.

Le fromage de tête, produit fétiche

Parmi les spécialités de la maison, un produit se distingue : le fromage de tête. Mélissa Djabourian s’y consacre avec ferveur, notamment à travers le concours annuel du Fromage de Tête, créé en 1993. « C’est un joyau de la charcuterie française, un produit populaire et raffiné à la fois. Chaque concours est l’occasion de montrer que tradition et créativité ne sont pas incompatibles », explique-t-elle.

Une institution familiale

L’établissement est plus qu’une boutique : c’est une véritable institution, depuis quatre générations. Dans cette maison, le cochon est roi, sublimé par une charcuterie d’excellence et une cuisine traiteur qui perpétue l’esprit français du goût.

Transmettre et inspirer

Aujourd’hui présidente de la Chambre Professionnelle des Charcutiers Traiteurs du Grand Paris, Mélissa Djabourian a un objectif clair : valoriser son métier et attirer de nouvelles vocations.« Il est essentiel de montrer aux jeunes que la charcuterie est un métier passionnant, exigeant, mais tellement gratifiant. Nous avons besoin de transmettre pour continuer à faire vivre cette tradition », insiste-t-elle.

À travers son engagement, Mélissa Djabourian trace un sillon où excellence et humanité se rejoignent, faisant d’Au Porcelet Rose bien plus qu’une maison de charcuterie : un lieu de mémoire, de transmission et de gourmandise.